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Le cabinet d’enquête Cristal veut se remettre d’une année 2023 agitée

La société de renseignement d’affaires Cristal Group de l’ancien juriste Kevin Alili-Rivaton souhaite repartir sur de bons rails en ce début d’année. Le groupe annonce un chiffre d’affaires de 9 millions d’euros pour l’exercice passé, pourtant l’un des plus complexes de son existence. Sous-traitant réguler de LADIT, il compte toujours étendre sa pratique à linternational, avec un bureau en gestation à Singapour. En parallèle, Cristal Group s’est notamment positionne sur plusieurs appels d’offres en matière cyber, dont lactivité est relancée autour de la fihale de la société, Cristal Celteam.


Et ce, apres plusieurs mois de conflits contre les associés de son ancienne filiale, Cristal Cyber. Celle-ci a été placée en liquidation en fin d’année, après plusieurs mois d’une bataille aigre avec les anciens associés majoritaires, l’ex-directeur technique de la DGSE, Yves Mathian, et l’homme d’affaires ayant fait fortune en Albanie, Julien-Gérard Roche (10 du 19/10/28). La liquidation a crée un trou de trésorerie impactant fortement les opérations du groupe, qui a dû procéder à quelques licenciements économiques et des ruptures conventionnelles, même si les salariés de Cristal Cyber ont en majorité rejoint Cristal Celteam. Le groupe complet affiche aujourd’hui plus d’une vingtaine de collaborateurs.


En cette fin d’année complexe, la société s’est également retirée de sa filale Cristal Afrique, immatriculée à Maurice. Celle-ci est cédée aux deux associés, Christophe Berjonneau, ancien adjoint du directeur des opérations (DO) d’un service de renseignement du ministère des armées, et Guillaume Raulet, qui fut chef de secteur Afrique au sein du même service (10 du 26/09/22). Le groupe doit changer de nom prochainement.